Malgré une suspension de 45 jours qui se terminera vers le 16 novembre, le maire de Chandler, Louisette Langlois, ne compte pas se reposer au cours de cette période.
« Non, pas du tout. J’ai tellement de dossiers sur la table que je vais continuer de travailler. Je vais travailler tranquille et je vais avancer » dans ces dossiers, dit-elle.
Suspension
Rappelons que Mme Langlois est suspendue de son poste de maire de la ville pour une période de 45 jours à la suite d’un jugement de la Commission municipale du Québec.
Là-dessus, le maire ne commente aucunement cette décision. Mais, en revanche, elle affirme que la ville fera vérifier le Code d’éthique des élus. « On va faire vérifier notre Code d’éthique, il n’est pas assez précis. Le Code va même m’empêcher de faire mon travail qui est prévu par la loi. La loi affirme que je suis Chef exécutif, mais si je ne peux ni parler ni bouger. On va faire vérifier tout ça par des gens compétents », ajoute Mme Louisette Langlois.
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Rappelons que le 2 septembre dernier, la Commission municipale du Québec a imposé à Mme Louisette Langlois une suspension de 45 jours sans traitement ni autre rémunération découlant de ses fonctions municipales, et ce, depuis le 3 octobre 2016.
Ajoutons que la CMQ a conclu que « Louisette Langlois a commis le manquement no 7, contrevenant ainsi à l’article 5 du Code d’éthique et de déontologie à l’intention des élus de la Ville de Chandler : en ayant participé aux discussions avec les conseillers municipaux, le 17 septembre 2012, pour justifier sa recommandation de destitution de Philippe Berger; – en ayant voté, le 18 septembre 2012, en faveur de la résolution de congédiement de Philippe Berger; et en ayant omis de divulguer, les 17 et 18 septembre 2012, ses intérêts personnels dans ce dossier. »