Deux nouveaux règlements pour la chasse à l’orignal et pour l’arbalète viennent d’être acceptés par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Ces règlements seront en vigueur du 1er avril 2016 jusqu’au 31 mars 2018.

Pour le président de la Fédération des chasseurs et pêcheurs de la Gaspésie, Alain Poitras, ces modifications sont bonnes pour les chasseurs. « Nous avions demandé ces changements et nous sommes très heureux  de leurs modifications puisqu’ils pourront améliorer l’offre de chasse.»

Il explique que le premier changement touche les chasseurs à l’orignal dans les réserves fauniques. « À l’avenir, seulement deux coupons de transport seront apposés sur les bêtes abattues, celui de l’abatteur et d’un compagnon qui fait partie de la même expédition. Ainsi, plus de chasseurs pourront profiter de ce sport », explique M. Poitras.

Les limites de capture des groupes étant maintenues (un orignal par groupe simple et deux orignaux par groupe double), ce nouveau règlement permettra à un chasseur ayant fait partie d’un groupe de chasse à l’orignal où son coupon de transport n’a pas été utilisé de retenter sa chance sur un autre territoire durant la même saison, explique la Fédération. Cette modification n’aura pas comme conséquence d’augmenter le nombre de chasseurs dans la zone, croit Alain Poitras.

Publicité – Lire la suite de l’article ci-dessous

La seconde nouveauté touche les amateurs de chasse à l’arbalète qui ne sont plus tenus d’avoir une extension de corde d’au moins 25 centimètres. La Fédération explique que certains nouveaux modèles d’arbalète, plus petits et faciles à transporter, peuvent avoir une allonge légèrement plus courte, mais une puissance et une vitesse équivalente aux modèles plus encombrants.

Dindon sauvage

Par ailleurs, la pratique de la chasse au dindon sauvage semble être exclue dans la région de la Baie-des-Chaleurs pour encore plusieurs années. L’an dernier, la Fédération a tenté d’introduire le dindon sauvage dans les MRC Avignon et Bonaventure pour une chasse en 2016. Mais plusieurs organismes s’y étaient vigoureusement opposés.

«L’an passé, nous avions les MRC et les municipalités avec nous pour une chasse surveillée au dindon dans la région, mais ça n’a pas fonctionné. Le Plan de gestion du dindon devrait normalement sortir d’ici l’été prochain pour une durée de huit ans, on verra bien. »

Avec humour, M. Poitras dit : « on devra s’assoir et attendre que le dindon arrive seul dans la région… et il s’implantera par le fait même. Nous, on voulait essayer cette chasse avant qu’elle arrive, pour voir si ça allait fonctionner avec les chasseurs. Après tout, cette chasse aurait été très bonne pour notre économie. »