Une rencontre entre les dirigeants de la Sépaq et les employés de Fort-Prével qui devait avoir lieu hier a été annulée à la dernière minute.
Si le syndicat et la direction parlent d’un problème de logistique, Gaétan Lelièvre s’interroge plutôt à savoir s’il ne s’agirait pas plutôt d’un report volontaire pour éviter de mettre les projecteurs sur une éventuelle annonce de mises à pied, pendant que le ministre responsable de la Gaspésie, Sébastien Proulx, était de passage dans la péninsule.
« Une rencontre présageant de mauvaises nouvelles le jour même de la première venue du nouveau ministre sur le territoire gaspésien. Est-il possible de penser que l’on ne veuille pas porter ombrage au passage du ministre régional? », se questionne le député de Gaspé.
On considère qu’il ne reste pas plus que deux étapes et c’est là qu’on va avoir la réponse
Évangéliste Bourdages
Vent d’optimisme
Interrogé à ce sujet, le ministre Proulx se montrait au contraire plutôt optimiste pour la suite des choses dans le dossier de Fort-Prével. « Moi les nouvelles que j’ai, qui sont assez récentes pour avoir parlé au bureau de mon collègue Laurent Lessard ce matin [jeudi 31 mars], c’est que les discussions vont bon train entre la Sépaq et le groupe intéressé à la relance. Je n’ai pas les détails, mais ma compréhension c’est que les choses évoluent très rapidement et positivement. J’ai bon espoir qu’on sera capable d’annoncer sous peu des bonnes nouvelles. »
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Ce dernier parle notamment d’ententes qui pourraient survenir ou qui seraient sur le point de survenir, sans pouvoir donner plus de détails. Le ministre indique que son acolyte Laurent Lessard se dit confiant alors que la Sépaq et le comité de concertation du milieu pour Fort-Prével se parlent de façon régulière. C’est un peu le même son cloche pour le porte-parole du comité, Évangéliste Bourdages.
« Il y a plusieurs étapes à franchir, ce n’est pas banal. Le processus est continu. À l’heure actuelle ça se déroule bien dans le sens où il y a un échange sincère de la part des deux parties. Dans le moment, on s’échange la balle. On fait nos devoirs, on les retourne à la Sépaq, puis ils font les leurs et ainsi de suite. On considère qu’il ne reste pas plus que deux étapes et c’est là qu’on va avoir la réponse. Comment tout ça va se terminer? On l’ignore. On n’a pas encore passé au travers de tout le processus mais les échanges sont positifs. Je demeure confiant qu’on va trouver un compromis qui va faire l’affaire de tout le monde. » Le temps commence cependant à presser et on espère qu’une réponse officielle puisse être donnée au plus tard le 15 avril prochain.