Le Géoparc de Percé sera prêt pour les visiteurs en juin ou juillet prochain, car la construction des divers pavillons avance très bien.
La présidente du Conseil d’administration, Mme Cathy Poirier, explique : « La construction va très bien et les échéanciers sont respectés. L’intérieur du pavillon expérimental est pratiquement terminé. Les appels d’offres ont été lancés pour la passerelle suspendue et vitrée et elle est livrable le 15 juillet prochain. L’embauche des employés aura lieu cette semaine. Tout ce qui touche les Géosites en montagne et les sentiers seront aussi fonctionnels. Les guides qu’on embauche cette semaine seront au travail au début de la saison », explique-t-elle.
Très heureuse que les différents échéanciers soient respectés, Mme Poirier indique que le pavillon expérientiel abritera un espace de jeux pour enfants avec notamment de l’hébertisme aérien, ainsi qu’un espace multimédia développé avec la compagnie XYZ- Technologie Culturelle.
Publicité – Lire la suite de l’article ci-dessous
Un dossier de 7,3 M$
Ce dossier est évalué à 7,3 millions de dollars : Développement économique Canada et Tourisme Québec participent chacun pour 2 M$, 2 millions en prêt par la coopérative et le 1,3 M$ restant vient des membres qui injectent la somme de 250 000 $ (25 membres à 10 000 $ chacun) et des organismes non gouvernementaux comme la SADC, la MRC, l’Office du tourisme de Percé, la Société de développement économique de Percé et la SÉPAQ.
Solidarité
La solidarité entre tous les intervenants et organismes de Percé a véritablement été à la base du développement du Géoparc de Percé. « C’est un geste de solidarité qui a fait démarrer un projet commun », commente d’ailleurs Mme Poirier.
« C’est ça qui est hyper intéressant, poursuit-elle. En plus c’est une coopérative, mais une coopérative de solidarité, donc tous les revenus seront réinvestis dans le projet. Les profits seront réinjectés dans le développement, dans des phases à venir, dans des projets touristiques, dans la recherche. Un Géoparc, ce n’est pas uniquement la géologie, c’est un milieu, ce sont les gens, c’est de l’histoire. »
Une attraction
Bien entendu, le Géoparc de Percé aura un pouvoir attractif très grand, immense même. On viendra d’un peu partout au Québec et dans le monde entier pour y découvrir les attraits de la capitale touristique, en incluant bien entendu le Géoparc de Percé, soutient la présidente Cathy Poirier.
« L’ouverture se fera sur deux saisons et même sur trois, puisque l’an dernier nous étions en opération avec le camping. Il y a des gens qui ne sont pas venus en Gaspésie depuis longtemps et qui auront le goût d’y venir pour voir le Géoparc. »
« Ce que nous souhaitons surtout, c’est la rétention des touristes et des gens de la région. Il y a 400 000 visiteurs qui viennent à Percé et nous souhaitons que ces gens restent une journée de plus… cela fera une énorme différence sur les retombées économiques. Et puis, nous essayons d’allonger la saison. Donc, nous voulons les (touristes) amener plus tôt, au printemps, et les garder avec nous, plus tard à l’automne. »
Madame Poirier croit fermement que le Géoparc aura un effet accélérateur sur d’autres entreprises de services à Percé. « Cela pourrait avoir un effet d’entraînement sur d’autres commerces, sur des restaurants de la ville. On aura sans doute beaucoup de gens les fins de semaine et beaucoup de choses à leur offrir. C’est ce que nous souhaitons, c’est que ça déborde du Géoparc », ajoute la présidente Cathy Poirier.
Percé offre des particularités exceptionnelles sur le plan géologique de même que sur celui de la faune et de la flore. Le géoparc permettra de protéger ce riche patrimoine gaspésien en plus de constituer un attrait incontournable. En effet, ce projet bonifiera l’offre touristique de la péninsule gaspésienne. Un géoparc est une zone protégée qui comprend un certain nombre de sites du patrimoine géologique d’une importance particulière de par leur rareté ou leur aspect esthétique. Il s’agit d’un concept intégré de protection, d’éducation et de développement durable. L’objectif est de conserver la structure des habitats de la faune et de la flore.