Le Bureau de la Sécurité des Transports (BST) a émis un premier rapport d’analyse de l’écrasement d’avion qui a coûté la vie au chroniqueur Jean Lapierre et six autres personnes le 29 mars dernier.
Selon les premières données recueillies par le BST, l’aéronef Mitsubishi MU-2B-60 était certifié pour effectuer le vol et la manœuvre d’atterrissage à l’aéroport des Îles-de-la-Madeleine. Il ne présentait aucun problème mécanique tant au niveau du moteur que du train d’atterrissage. On confirme également que les communications se sont déroulées normalement entre l’appareil et la tour de contrôle pendant le vol.
Le pilote-propriétaire de l’aéronef, Pascal Gosselin avait les qualifications requises pour effectuer le voyage, ayant accumulé plus de 2 500 heures de vol dont au moins 140 au volant d’un MU-2.
Toutefois, l’aéronef dans lequel prenait place Jean Lapierre et sa famille volait trop rapidement selon le BST. Le rapport d’analyse indique que le MU-2B-60 que l’appareil filait à 240 nœuds à l’approche puis à 175 nœuds alors que les vitesses recommandées sont de 150 nœuds et 125 nœuds pour ces manœuvres d’atterrissage. L’altitude à laquelle volait l’appareil juste avant l’atterrissage était aussi plus élevé que ce qui est recommandé.
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Les conditions météorologiques n’étaient pas optimales avec des rafales de vent qui atteignaient 35 nœuds.
Les prochaines étapes consisteront en l’analyse de la maîtrise lors de l’approche et de la tentative d’atterrissage ainsi que le plan de vol qui pourrait expliquer les différents défis auxquels le pilote a dû faire face.