Une trentaine de professionnels du réseau collégial tiennent une nouvelle journée de grève qui force l’annulation des cours au Cégep de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.
Ces quelque trente employés, membres du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) joignent leur voix à leurs collègues de 15 autres établissements d’enseignement collégial au Québec.
En plus de perturber la tenue des cours dans les différents cégeps, les syndiqués manifestent aussi devant l’Assemblée nationale du Québec, appuyés par les fonctionnaires publics de la SPGQ.
Les revendications sont les mêmes que lors de la dernière demi-journée de grève déclenchée à la rentrée scolaire à l’effet que les conditions salariales sont insuffisantes et que la reconnaissance au sein de la classe de l’enseignement supérieur est inexistant.
La déléguée syndicale locale, Marie-Hélène Bergeron soutient que la complexité de la tâche de travail des syndiqués qu’elle représente mérite d’être reconnue davantage. « Ça ne fait aucun sens que nous n’appartenions pas à la classe de l’enseignement supérieur surtout lorsqu’on considère que certains enseignants n’ont même pas de formation en pédagogie. »
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Par ailleurs, les professionnels du cégep, qui sont composés d’aides et conseillers pédagogiques, de bibliothécaires, d’agents de communication et d’administration et de travailleurs sociaux, sont principalement des femmes, ce qui rend la situation « discriminatoire » selon Marie-Hélène Bergeron.
Reprise des négociations
Bien que les deux parties aient repris le dialogue depuis une semaine, les offres proposées par le gouvernement sont toujours jugées insuffisantes. « La courbe salariale des cadres et des enseignants montent toujours alors que de notre côté, on nous propose un gel salarial. Nous interpellons donc la ministre de l’Enseignement supérieur afin de signer une entente juste et équitable le plus rapidement possible. Nous sommes actuellement les seuls employés des cégeps à ne pas s’être entendus avec le gouvernement. »
Marie-Hélène Bergeron explique que les moyens de pression se poursuivront tant et aussi longtemps qu’une entente satisfaisante n’est pas mise sur la table par la partie patronale. « Nous ne signerons pas n’importe quoi. Nous savons maintenant que le gouvernement a des surplus budgétaires donc il serait très mal placé pour refuser nos demandes. »
Ça ne fait aucun sens que nous n’appartenions pas à la classe de l’enseignement supérieur surtout lorsqu’on considère que certains enseignants n’ont même pas de formation en pédagogie.
Marie-Hélène Bergeron, déléguée syndicale
Par ailleurs, la déléguée syndicale que ses membres qui sont composés notamment d’aides et conseillers pédagogiques, de bibliothécaires, d’agents de communication et d’administration et de travailleurs sociaux sont principalement des femmes, ce qui rend la situation « discriminatoire » à son avis.
Reprise des négociations
Bien que les deux parties aient repris le dialogue depuis une semaine, les offres proposées par le gouvernement sont toujours jugées insuffisantes. « La courbe salariale des cadres et des enseignants montent toujours alors que de notre côté, on nous propose un gel salarial. Nous interpellons donc la ministre de l’Enseignement supérieur afin de signer une entente juste et équitable le plus rapidement possible. Nous sommes actuellement les seuls employés des cégeps à ne pas s’être entendus avec le gouvernement. »
Marie-Hélène Bergeron explique que les moyens de pression se poursuivront tant et aussi longtemps qu’une entente satisfaisante n’est pas mise sur la table par la partie patronale. « Nous ne signerons pas n’importe quoi. Nous savons maintenant que le gouvernement a des surplus budgétaires donc il serait très mal placé pour refuser nos demandes. »