La PDG du CISSS-Gaspésie, Chantal Duguay, a confirmé qu’à partir du1er avril 2017, 52 techniciens de laboratoire de la Gaspésie relèveront du CISSS-Bas-Saint-Laurent puisque le super labo sera situé à Rimouski, tel qu’annoncé lors de la présentation originale du projet Optilab.
Plusieurs données sont encore manquantes, notamment au niveau du nombre d’échantillons qui voyageront vers Rimouski ainsi que la nature de ces échantillons. Chantal Duguay a également affirmé ne pas avoir été mise au courant du moyen de transport qui sera utilisé. Malgré ce manque de données, le ministre de la Santé a demandé à ce que lui soit transmis des scénarios théoriques sur la rationalisation de la main-d’œuvre d’ici le30 octobre prochain. Les coupures de postes se feront d’abord par attrition notamment lorsque des employés prendront leur retraite. Pour les autres, il faudra attendre d’avoir davantage d’informations sur la quantité d’échantillons qui seront expédiés à Rimouski.
« Le bureau du ministre Gaétan Barrette nous a rassurés en nous disant que la qualité demeurait la priorité. D’ailleurs, c’est ce que je prône depuis le début, c’est-à-dire, d’avoir tous les outils en Gaspésie pour offrir les meilleurs services à la population », ajoute la PDG du CISSS-Gaspésie qui se veut rassurante pour la suite des choses, estimant qu’il existe « une belle collaboration » avec le CISSS-Bas-Saint-Laurent.
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Du côté syndical, la représentante politique pour l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé (APTS), Guylaine Michel, le cauchemar se confirme. « Le ministre a clairement mis le pied sur l’accélérateur malgré les nombreuses inquiétudes et oppositions. Ce qui ressort de tout ce dossier et le manque total d’organisation. On est incapable de chiffrer les économies qui seraient réalisées, on envisage des pertes d’emplois pouvant aller de 7 à 15 postes en Gaspésie et je ne suis toujours pas convaincue de l’amélioration des délais de traitement des échantillons lorsque ceux-ci doivent voyager jusqu’à Rimouski. »