RÉSULTATS. Alors que son parti était presque décimé au Québec et ses troupes étaient fortement diminuées dans le reste du pays, le chef du Nouveau Parti démocrate (NPD), Thomas Mulcair, a décidé de rester en poste, contre toutes attentes.
«Depuis le début, cette élection portait sur le changement, et les Canadiens ont tourné la page sur 10 longues années, a-t-il clamé lors de son discours, hier. Les Canadiens ont fait ce choix, et nous l’acceptons en toute humilité.»
Lorsque les résultats désastreux du parti ont commencé à filtrer, on pouvait entendre des suppositions, parmi les quelque 200 partisans à la mine basse réunis au Palais de congrès de Montréal, que le chef du NPD démissionnerait, un choix qu’il n’a finalement pas fait.
«Les Canadiens nous ont demandé de travailler fort pour eux, et nous ne les décevrons pas, a-t-il déclaré. On continue.»
À Montréal, M. Mulcair, a même dû lutter très durement pour conserver son siège dans Outremont, alors que la libérale Rachel Bendayan menait en début de soirée. Il a finalement été donné gagnant en fin de soirée avec 42,6% des votes au moment d’écrire ces lignes.
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Sous l’ancien chef Jack Layton, décédé du cancer deux mois après l’élection, les néo-démocrates avaient remporté le titre d’opposition officielle pour la première fois de leur histoire, avec 103 sièges. Ce revirement, qui avait relégué les libéraux à la troisième place avec le pire score de leur histoire, était attribuable en grande partie à la «vague orange» qui avait eu lieu au Québec.
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