Les organisateurs du débat Munk ont changé leur fusil d’épaules pour s’assurer d’avoir les trois principaux chefs de parti à leur débat du 28 septembre à Toronto: les participants pourront parler dans la langue de leur choix.
Les chefs Thomas Mulcair et Justin Trudeau avaient mentionné aux organisateurs qu’ils seraient de la partie seulement si le français était aussi présent que l’anglais.
Le souhait des leaders du NPD et du PLC a été respecté, car tout ce qui sera dit lors du débat, le seul consacré aux affaires étrangères et au rôle du Canada dans le monde, sera traduit.
Le président des Munk Debates et modérateur de cette joute oratoire, Rudyard Griffiths, a précisé que les chefs pouvaient «parler dans l’une ou l’autre des langues officielles quand ils le veulent et pour aussi longtemps qu’ils le souhaitent.»
Le chef du NPD, Thomas Mulcair, a assuré qu’il tenterait de parler 50% du temps en français. Il s’est dit satisfait de la nouvelle formule retenue, alors qu’à l’origine, cela devait se dérouler uniquement en anglais.
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Justin Trudeau n’est pas totalement convaincu de la nature du format du débat en ce qui a trait aux langues officielles, mais il a avoué qu’il est satisfait des ajustements pour répondre à «leurs importantes préoccupations».