Philippe Couillard est prêt à rencontrer les chefs autochtones du Québec, pour parler de la crise vécue à Val-d’Or.

Le chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL), Ghislain Picard, lui avait lancé un ultimatum la veille, pour obtenir un entretien.

«J’attends une correspondance sous peu. Suite à ça, on vous reviendra sur la nature et le moment approprié pour cette rencontre », a dit le premier ministre du Québec hier.

Concernant la déclaration du chef de l’APNQL sur le fait qu’il serait le premier responsable de cette crise, à Val-d’Or, M. Couillard a répondu ceci: «Toute la société est responsable, je dirais que moi j’ai toujours rencontré avec plaisir les chefs des nations autochtones. Je suis probablement le premier ministre qui a été le plus disponible pour elles et je vais continuer à l’être.»

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L’APNQL proposerait à M. Couillard de profiter d’une réunion de l’organisation, le 4 novembre à Montréal, pour les rencontrer. Une vingtaine de chefs autochtones seraient présents.

Le ministre des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley, a aussi déclaré qu’une rencontre avec les chefs autochtones lui semble appropriée dans les circonstances: «On va organiser une rencontre dans les meilleurs délais. On va le faire rapidement, mais ça prend du temps. On va regarder les agendas. Je pense que c’est quelque chose qui a est tout à fait à propos. Il faut organiser la rencontre pour s’assurer qu’on a des résultats positifs», a-t-il ajouté

L’APNQL a indiqué mardi qu’elle compte demander une « enquête indépendante » sur les allégations soulevées par l’émission Enquête, à laquelle devrait se joindre «une autre entité policière qui proviendrait des Premières Nations pour faire une surveillance du processus de déposition de plaintes».