L’importante enveloppe gouvernementale de 26 millions de dollars offerte au zoo de Saint-Félicien fait réagir le député de Gaspé, Gaétan Lelièvre, qui s’interroge pourquoi la Gaspésie n’a pas droit à un traitement semblable.

D’emblée, il souligne qu’il n’a rien contre un tel investissement. « Je veux que ce soit clair. Je suis très heureux pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean. C’est une région semblable à la Gaspésie qui a beaucoup souffert, notamment de la crise forestière. Je ne remets pas en question cet investissement au zoo de Saint-Félicien », explique Gaétan Lelièvre.

Il s’agit d’un projet qui nécessiterait au plus 4 millions

Gaétan Lelièvre

Toutefois, le député de Gaspé se demande pourquoi un montant aussi important a été octroyé à un seul établissement alors qu’une pile de dossiers gaspésiens sont toujours en attente. « Je ne peux pas faire autrement que de faire un parallèle avec Exploramer et le train touristique L’Amiral. »

Dans ce dossier, il souligne que le train touristique pourrait être remis sur les rails avec des sommes moins élevées que les millions accordées au zoo de St-Félicien. « Il s’agit d’un projet qui nécessiterait au plus 4 millions d’investissements de la part du gouvernement. Dans le plan d’affaires déposé par le chef d’Escale Gaspésie, Stéphane Ste-Croix, on parle de retombées économiques pour le milieu de l’ordre de 15 000 $ par voyage. »

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Exploramer

Gaétan Lelièvre rappelle du coup qu’Exploramer serait fermé si un don d’une fondation privée n’avait pas sauvé l’établissement muséal in extremis en novembre dernier. « Ils ne demandent que 200 000 $ par année pour poursuivre leur mission. »

Or, en 2015, aucun financement n’est venu de la part du gouvernement provincial alors que le dossier Exploramer était chapeauté par l’ex-ministre régional de la Gaspésie, Jean D’Amour.

Gaétan Lelièvre conclut en affirmant avoir eu quelques brefs échanges avec le nouveau ministre régional, Sébastien Proulx. « Ce fût cordial et il m’a dit qu’il était ouvert à ce que nous puissions nous rencontrer pour discuter des dossiers de la Gaspésie. Souhaitons maintenant qu’il y aura des actions concrètes pour appuyer cette ouverture. »