TRAVAIL. Les agents de la paix en services correctionnels ont débuté une tournée provinciale de manifestations cet après-midi, alors que les agents des centres de détention de New Carlisle et de Percé ont manifesté devant l’établissement de New Carlisle.
Le contrat de travail est arrivé à échéance le 31 mars 2015, et les négociations ont véritablement commencé en septembre, selon le secrétaire général du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ-CSN), Sébastien Charlebois. « On a l’impression de toujours jouer la même cassette. Tout le monde est d’accord pour dire qu’il y a un manque d’effectifs », indique-t-il.
Les enjeux principaux de la négociation, avant même de parler de salaire ou d’avantages sociaux, sont la formation du personnel, la santé et la sécurité au travail, la surpopulation carcérale et le manque d’effectifs. « En Gaspésie, on demande entre autres un climat de travail sain. Il y a une problématique par rapport à ça ici », note M. Charlebois.
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Dans la région, les centres de Percé et de New Carlisle, incluant d’autres petits bureaux, comptent pour 120 à 130 employés.
Négociation
La partie patronale a fait connaître ses demandes en juin dernier à Trois-Rivières. De l’aveu du syndicat, les pourparlers progressent, mais le SAPSCQ-CSN a tout de même entrepris des moyens de visibilité afin de démontrer à l’employeur la détermination des salariés.
« La nature même de notre métier fait en sorte de nous plonger dans des situations risquées, parfois même périlleuses autant sur le plan physique que psychologique. C’est donc une priorité essentielle pour nous, l’employeur doit donc comprendre qu’aucun recul n’est envisageable, notre mobilisation en fera foi », affirme Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ-CSN.