De passage en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent pour récolter les signatures nécessaires à sa mise en candidature, Paul St-Pierre Plamondon a aussi rencontré quelques citoyens à Cap-Chat, Matane et Rimouski afin de présenter ses idées.
L’aspirant au poste de chef du Parti québécois laissé vacant par le départ de Pierre Karl Péladeau est d’avis que la formation politique est en grand besoin de renouveau. Il estime pouvoir apporter des idées neuves, aider le parti à reconnecter avec sa base militante et du même coup, amener un nouveau lot d’électeurs qui pourraient apposer leur X auprès d’un candidat péquiste en 2018.
Avocat de formation, Paul St-Pierre Plamondon a travaillé en Bolivie pour les droits de la personne. Il mentionne également le scandale des commandites comme étant un événement tournant dans son cheminement politique. « On sous-estime l’effet de la corruption sur le développement économique. Ce n’est pas un hasard si les endroits les plus pauvres sur le globe sont aussi les plus corrompus. »
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L’aspirant chef explique que ses trois années vécues en Scandinavie lui ont permis de découvrir des sociétés inspirantes avec une démocratie fonctionnelle. D’ailleurs, sur ce sujet, Paul St-Pierre Plamondon croit que le mode de scrutin se doit d’être changé en faveur d’un scrutin proportionnel mixte.
Pourquoi le PQ?
Paul St-Pierre Plamondon semble peu enclin à « enfoncer un référendum dans la gorge des électeurs ». Il dit que cette décision viendra des citoyens. D’ailleurs, il ajoute qu’il n’aurait aucune objection à ce que le PQ soit au pouvoir pendant des années, sans qu’il soit question de souveraineté.
D’abord, pourquoi choisir le PQ comme véhicule? « Parce que c’est une institution. Sous René Lévesque, on consultait les gens, contrairement aux les Libéraux qui se font élire sous de faux prétextes. Il faut retourner aux valeurs fondatrices et redonner confiance aux gens. »
Quant à ses attentes, bien qu’il espère être élu chef, il demeure tout de même réaliste. C’est pourquoi il brigue aussi l’investiture dans le comté de Marie-Victorin. « Que ce soit en devenant chef ou député, je veux qu’il y ait un débat. Tant de sujets méritent d’être abordés. On peut penser à la péréquation. C’est faux de penser que c’est une bonne chose d’en recevoir beaucoup. Au contraire, ça décourage l’économie et le commerce rentable. »
C’est donc armé de bonnes intentions que Paul St-Pierre Plamondon est reparti de l’Est-du-Québec, souhaitant obtenir les 1 500 signatures nécessaires à sa candidature officielle.
Fidèle à ce qu’il avait annoncé en début de course à la chefferie, Pascal Bérubé a ouvert la porte au prétendant sans toutefois apporter un appui formel. « Paul contribue au débat et en ce sens, sa candidature est une bonne nouvelle pour le parti. »