SANTÉ. Dans le cadre de la deuxième rencontre du CA du CISSS de la Gaspésie, la répondante politique de l’APTS, qui représente le personnel technique du réseau de la santé, Guylaine Michel, a déposé une lettre signifiant les inquiétudes de son organisation au sujet du projet Optilab, visant à centraliser les activités des laboratoires médicaux au sein de 11 superstructures régionales.
« On s’inquiète des conséquences d’Optilab sur les conditions de travail et la qualité des services dans la région. Ce type de projet est plus adapté à des milieux urbains », a-t-elle indiqué. Parmi les inquiétudes spécifiques, Mme Michel a fait mention des coûts de transport des spécimens, des mesures pour en assurer la qualité et des frais encourus pour reprendre des spécimens qui auraient été perdus ou abîmés.
Elle a également mentionné les coûts humains tels que l’anxiété des patients, la perte de rapidité d’analyse pour certains cas qui le requièrent, le déracinement des technologues médicaux et la diminution de la capacité de rétention des médecins dans la région.
Or, la direction du CISSS abonde dans le même sens. Selon la directrice générale adjointe Johanne Méthot, le CISSS n’a reçu aucune demande du ministère pour mettre en place le projet en Gaspésie. « Le ministère ne fait pas de travaux pour la région. C’est un dossier pour les grands centres, ce n’est pas une priorité pour ici; question de faisabilité », a-t-elle mentionné.
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