En cette Semaine nationale de la santé mentale, le CISSS de la Gaspésie a profité de l’occasion pour présenter quelques données significatives pour la région.
Par exemple, la proportion des 12 ans et plus ayant un niveau très élevé de soutien social est significativement plus élevée en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine (54,2 %) comparativement au reste du Québec (43,7 %), selon les derniers chiffres disponibles datant de 2009-2010. Ce niveau très élevé de soutien social se maintient d’ailleurs depuis le début des années 2000, peu importe les caractéristiques de sexe, d’âge et de revenu des ménages. Des données intéressantes, certes, mais qu’est-ce que cela signifie concrètement?
« Le niveau très élevé de soutien social réfère à des personnes qui ont quelqu’un pour les écouter et les conseiller en situation de crise, pour leur donner des renseignements, quelqu’un à qui elles peuvent parler et se confier et quelqu’un qui comprend leurs problèmes », explique Francine Maltais, agente de planification, de programmation et de recherche à la Direction de santé publique du CISSS de la Gaspésie.
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De même, la proportion des 12 ans et plus ayant un fort sentiment d’appartenance à leur communauté locale est significativement plus élevée en Gaspésie et aux Îles, soit 76,8 % en 2011-2012, alors que le Québec atteint une proportion de 57,1 % pour la même période.
« Quant au sentiment d’appartenance, il réfère au sentiment d’être accepté et compris par les gens qui entourent un individu et supposent une intégration sociale de cette personne. Ce sont deux facteurs [avec le soutien social] de protection reconnus efficaces pour contrer les difficultés ou vulnérabilités qu’un individu peut vivre », ajoute Mme Maltais.
Dans les années à venir, la Direction de santé publique entend d’ailleurs miser sur les forces et les compétences de sa population pour engager une démarche qui permettra de maintenir, consolider ou développer ces deux facteurs protecteurs.
« Nous favoriserons le développement de saines attitudes vis-à-vis les autres et soi-même et renforcerons les éléments contribuant à une meilleure santé mentale de notre population. Et c’est ensemble […] que nous pourrons relever ce défi pour le mieux-être de la population de la Gaspésie et des Îles », conclut Francine Maltais.