ÉDUCATION. (Avec la collaboration de Pier-Olivier Gagnon) Le gouvernement du Québec a annoncé l’ajout de 100 nouvelles classes de maternelle 4 ans à temps plein dans les milieux défavorisés du Québec.
Pour la région, la Commission scolaire René-Lévesque aura droit à deux nouvelles classes, tout comme celle des Chic-Chocs, qui s’ajouteront à celle du projet-pilote à l’école Saint-Paul de Pabos, qui existe depuis deux ans. « Il y a plusieurs critères à analyser, et il n’y a pour l’instant rien de décidé. Il faudra regarder le portrait démographique pour s’assurer de la pérennité des classes », explique Geneviève St-Hilaire, responsable des communications à la CSRL. La décision devrait se prendre au cours des prochaines semaines.
Pour la Eastern Shores School Board (ESSB), 14 des 16 établissements répondent au critère d’indice de défavorisation requis pour l’implantation de ces classes. Elle a donc l’embarras du choix pour implanter la classe que lui a octroyé le gouvernement, qui s’ajoutera à celle de l’école New Carlisle High, qui en compte déjà une. « Nous sommes en train de décider quelle école va se qualifier pour la deuxième. C’est un beau problème. Nous apprécions les efforts du ministère pour les milieux défavorisés », explique le directeur général, Howard Miller. Rien n’assure que la classe soit installée dans la région, cependant, puisque l’ESSB couvre la Gaspésie et la Côte-Nord.
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10 M$ pour 100 classes
Ces classes seront implantées dès l’année scolaire 2016-2017. Ce sont les commissions scolaires qui décideront, au cours des prochaines semaines des écoles qui hébergeront ces nouvelles classes. L’implantation de ces 100 classes de maternelle 4 ans représente un investissement de 10,43 M$. Elles s’ajouteront aux 86 classes existantes.
«L’ajout de nouvelles classes en milieux défavorisés permettra, dès la prochaine rentrée scolaire, d’initier de nombreux enfants à l’école, en plus de leur offrir un encadrement pédagogique dès leur jeune âge. Nous croyons qu’agir tôt permet aux enfants de se développer à tous les points de vue, faisant en sorte qu’ils croient en leurs capacités dès le début de leur cheminement scolaire ce qui les aide à conserver le goût d’apprendre tout au long de leur parcours », indique le ministre de l’Éducation Sébastien Proulx.