Selon Santé Canada, ce sont tous des produits d’autosoins et leur règlementation fait l’objet, actuellement, d’une révision. Comprenons-nous bien : cette catégorie de produits comprend autant vos médicaments en vente libre pour lutter contre vos symptômes d’allergie que vos écrans solaires ou même votre maquillage, crème hydratante ou désodorisant. Autre point en commun : tous ces produits sont règlementés par Santé Canada.
Mais voilà, tous ne font pas l’objet d’un même niveau de surveillance.
Les produits d’autosoins sont regroupés actuellement en trois catégories : les cosmétiques, les produits de santé naturels ou homéopathiques et les médicaments sans ordonnance. Plusieurs de ces articles affichent, sur leur emballage, des allégations (mentions) vantant leurs propriétés. On y retrouve, par exemple, des phrases du type :
· Contient des Omega-3
· Prévient l’érosion dentaire
· Contribue à la perte de poids
· Avec antioxydants
· Idéal pour l’entraînement physique
Consommateurs, lisez bien les petits caractères !
La plupart de ces produits se retrouvent sur les tablettes de vos pharmacies, dépanneurs et épiceries parce qu’ils sont considérés comme sécuritaires lorsqu’utilisés tel qu’indiqué sur l’étiquette. Ainsi, une gomme énergisante, destinée aux adultes de 18 ans et plus, se retrouve aisément à la caisse des pharmacies.
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Pourtant, elle peut entraîner des effets secondaires d’intoxication à la caféine chez les enfants ou les personnes sensibles à celle-ci. Et c’est à vous, consommateurs qu’incombe la responsabilité de bien lire l’étiquette qui accompagne ce produit et de tenir compte des avertissements. Petit conseil : apportez une loupe, car les caractères d’imprimerie sont très petits!
Santé Canada procède actuellement à une consultation publique afin de recueillir votre opinion au sujet de la règlementation de ces produits. Je vous invite à y participer et à faire part de vos préoccupations à Santé Canada.
Plus nous serons nombreux à transmettre nos inquiétudes et préoccupations à l’égard des produits en vente libre ayant de prétendues vertus thérapeutiques, plus nous avons de chances d’être entendus.
Émilie Dansereau, chargée des dossiers Saines habitudes de vie à l’Association pour la santé publique du Québec
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