Nous ne consacrerons pas beaucoup d’espace à cette nouvelle réalisation de Ben Falcone, le mari de Melissa McCarthy, parce que c’est toujours la même chose avec ces deux-là.
Étoiles: ** et demie
Pascal Cloutier
Depuis le succès inespéré de Bridesmaids en 2011, Falcone exploite avec force le talent de son épouse dans plusieurs productions plutôt ordinaires. On n’a qu’à penser à Tammy, Identity Thief, Un duo d’enfer, Espionne et maintenant, La patronne.
S’il ne réalise pas toujours les films de son épouse, Falcone s’y investit fréquemment et chaque comédie vient garnir son propre curriculum vitae. McCarthy a beau nous faire rigoler, il n’en demeure pas moins qu’un changement de registre, comme elle l’a fait dans le magnifique St-Vincent lui ferait grand bien.
Dans La patronne, McCarthy joue une femme d’affaires qui a trimé dur pour se rendre où elle est rendue. Patronne d’un imposant empire, chef d’entreprises sans merci pour ses fournisseurs et ses employés, voilà Michelle qui prend le chemin de la prison pour délit d’initié.
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À sa sortie, elle retrouve Claire, son adjointe administrative (Kristen Bell) à qui elle a fait la vie dure, mais qui devient tout à coup sa bouée de sauvetage. Claire, mère monoparentale, hésite avant de lui porter secours, mais le fait finalement avec une certaine retenue.
La fille de Claire (Ella Anderson) tentera d’inculquer à Michelle un peu d’empathie pour son entourage à travers une campagne de financement pour son groupe de jeannettes. Au grand désarroi de son ancienne flamme, Renault (Peter Dinklage), l’entrepreneure se mettra à gravir les échelons du monde des affaires avec la même détermination sans faire attention à qui que ce soit.
Avec Claire et sa fille, Michelle découvrira difficilement à quel point l’argent n’est pas tout dans la vie.
Bien sûr, McCarthy sera drôle, irrévérencieuse, physiquement comique et d’une méchanceté caricaturale sans borne, mais on sent que la comédienne pourrait aller plus loin. Disons que l’actuelle première dame de l’humour se la fait facile.
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