FINANCEMENT. La Société Alzheimer Gaspésie-Îles-de-Madeleine (SAGÎM) a lancé officiellement sa campagne de financement pour la dixième édition de la Marche pour l’Alzheimer, qui se déroulera le dimanche 29 mai dans huit localités de la région sous le thème « Un geste digne de mémoire ».
Après avoir récolté un montant de 125 000 $ lors de sa précédente édition, l’organisme s’est fixé cette année un objectif de 130 000 $. « Nous souhaitons pouvoir continuer dans la vague de succès des dernières années, que nous avons eue grâce au travail de 500 à 600 bénévoles à travers la région », indique le directeur général de l’organisme, Bernard Babin.
La Gaspésie réussit habituellement la plus grosse récolte de fonds lors de cet événement, parmi toutes les régions de la province. Pour la SAGÎM, il s’agit de la principale activité de financement. « L’argent demeure là où il est récolté et sert à chaque année à organiser de plus en plus d’activités de soutien aux personnes atteintes et à leurs proches », indique M. Babin. La Marche se déroulera cette année à Saint-François-d’Assise, Maria, Saint-Godefroi, Chandler, Rivière-au-Renard, Grande-Vallée, Sainte-Anne-des-Monts et Cap-aux-Meules.
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« De par mes fonctions de présidente-directrice générale du CISSS de la Gaspésie, je suis interpellée régulièrement par rapport à cette problématique et j’ai aussi à côtoyer des membres du personnel soignant, de même que des personnes, leur famille, leur entourage confrontés à la maladie d’Alzheimer. La campagne de financement est aussi pour moi une campagne d’espoir car, grâce aux dons recueillis, la société d’Alzheimer sera davantage en mesure de continuer à offrir des services d’aide, de soutien, d’information, de formation, en plus de pouvoir investir dans des projets de recherche et développement », a souligné Chantal Duguay, présidente d’honneur pour la Marche dans la MRC de Rocher-Percé.
Sur le territoire, on évalue à 2500 le nombre de personnes atteintes de la maladie, et ce chiffre tend à croître en raison de l’espérance de vie accrue et du vieillissement de la population. « On commence à avoir des percées dans la compréhension et la guérison de la maladie. Malheureusement, elle progresse. De là l’importance de travailler fort pour répondre aux besoins des personnes atteintes », a indiqué Jacques Arbour, président de la SAGÎM.