Le conseiller pro-maire Bruno-Pierre Godbout.
Crédit photo : Photo Ariane Aubert Bonn
(Mise à jour 16 h 19 – Un texte d’Ariane Aubert Bonn) – Vendredi, l’ensemble des directeurs de Chandler a remis au conseil municipal une lettre demandant l’équité salariale.
Suite à l’embauche du directeur des travaux publics au salaire de 100 000$, les directeurs demandent que leur salaire soit revu. Ce salaire a été accordé à l’unanimité au directeur des travaux publics par le conseil municipal, sous justification que celui-ci était également ingénieur et mettrait ses compétences au profit de la municipalité.
Or, une première demande d’équité salariale ayant été déposée l’hiver dernier a sonné l’alerte: le nouveau conseil municipal a voté une diminution de salaire au cadre. Celui-ci a donc poursuivi la ville et a obtenu gain de cause, quand le conseil a abandonné les procédures judiciaires suite à la réception d’un avis de la juge Myriam Bédard affirmant qu’une jurisprudence en la matière avait fait gagner le plaignant. Considérant le peu de chances de l’emporter et voulant réduire les frais juridiques, le conseil a donc réintégré l’employé à ses conditions salariales initiales.
À compétences égales, salaire égal
Suite à la réintégration du directeur des travaux publics, l’ensemble des directeurs de la municipalité a remis une demande d’équité salariale au conseil. « Ils demandent un salaire ajusté en fonction de leurs compétences, de leurs tâches, de leurs responsabilités et de leur imputabilité », affirme le conseiller pro-maire Buno-Pierre Godbout. Celui-ci précise que la réponse à cette demande pourrait avoir d’importantes conséquences sur le budget municipal. « On va évaluer les risques de cet exercice-là et on va se pencher sur la situation à savoir si oui ou non on doit augmenter l’ensemble de l’équipe de direction. On va voir si on doit effectuer une réorganisation du travail pour certains postes », dit-il.
Les directeurs ne souhaitent pas de débat
Après avoir contacté le directeur général de la ville de Chandler Roch Giroux, celui-ci affirme que les directeurs avaient exprimé le désir que leur demande demeure confidentielle jusqu’à règlement, afin de ne pas faire partie du débat politique. Une tournure que déplore de son côté la mairesse Louisette Langlois. « C’est dommage que ce soit traité sur la place publique alors que le directeur général avait la demande que ce ne le soit pas. Je ne ferai donc pas davantage de commentaires. »