Sylvain Roy dresse son bilan de session

Le député du Parti Québécois dans la circonscription de Bonaventure, Sylvain Roy.

Crédit photo : Photo Archives Écho de la Baie.

Le porte-parole de l’opposition officielle en matière de forêts, de faune et de parcs, et député de Bonaventure, Sylvain Roy, mentionne avoir défendu plusieurs dossiers pour les Gaspésiens, dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la faune.

D’entrée de jeu, il parle du dossier des stages universitaires en région, un enjeu soulevé récemment par Cathia-Marie Bujold de Saint-Siméon. « C’est une directive qui rend nos enfants captifs. J’appelle ça de la centralisation. On envoie les jeunes se faire former dans les universités à l’extérieur de la région, parce que nous n’avons pas d’université. Il n’y a pas que les villes qui ont droit à la prospérité, les régions aussi y ont droit. Un des segments de notre prospérité, c’est notre jeunesse et on en a besoin chez nous. Quand on perd nos enfants, on perd notre richesse et c’est le cas en Gaspésie plus qu’ailleurs », commente-t-il. Il a lancé une pétition pour demander au gouvernement du Québec de s’assurer que dans chacun des programmes universitaires, se retrouve la possibilité pour un étudiant d’effectuer des stages dans les 17 régions du Québec.

Santé

À la suite du décès d’un citoyen de Bonaventure, M. Roy a réclamé qu’un médecin soit en fonction 24 heures par jour, 7 jours par semaine au CLSC de Paspébiac, a dénoncé l’absence de mesures pour améliorer les délais de réponse des services préhospitaliers sur le territoire de la Gaspésie. « C’est une insulte pour la population de notre région, surtout avec ce qui s’est passé dernièrement. L’accès aux soins de santé est un puissant déterminant de l’espérance de vie d’une population », dit-il.

Il a également dénoncé l’effet des coupes du ministre de la Santé sur les soins à l’extérieur de la région. « Des gens de chez nous ont vécu et vivent de la maltraitance institutionnelle, notamment à cause des longues distances à parcourir pour obtenir des soins. Ces déplacements sont essentiels à la survie de plusieurs et sont à peine remboursés par le système en place », mentionne-t-il.

Forêts, Faune et Parcs

À l’échelle nationale, Sylvain Roy a déploré la déstructuration du secteur faune, en particulier dans le dossier des pourvoiries du Nord-du-Québec et des sentiers de quads du Québec. « Les clubs de quads du Québec sont toujours en attente d’une entente pour l’entretien des chemins. Pendant que le ministre ne fait rien, aucun projet de développement ne peut avancer, mettant ainsi l’industrie en péril. Nous avons sensibilisé le ministre à cette situation en octobre et rien n’a été fait dans ce dossier. »

En outre, M. Roy affirme que le PQ a enregistré une victoire dans le domaine de la motoneige, en faisant reculer le ministre Blanchette sur une règlementation qui aurait pu faire fermer plusieurs clubs de motoneiges, en leur enlevant l’exclusivité de l’accès à des chemins forestiers et leur interdisant de vendre des cartes de membres. « Nos différentes interventions ont fait réagir le ministre, qui a mis un sursis d’un an aux ententes déjà en vigueur », note le député.

Enfin, Sylvain Roy est allé à la rencontre des chasseurs, des pêcheurs et des villégiateurs de neuf régions du Québec, qui sont frappés de plein fouet par des hausses de tarifs. « Le constat des acteurs sur le terrain est clair : le gouvernement libéral ne considère pas le secteur faune à sa juste valeur. La tournée se poursuivra à la prochaine session avec comme objectif de déposer une plateforme faune qui répondra véritablement aux aspirations des chasseurs et des pêcheurs du Québec », conclut-il.